Monday, June 21, 2010

Vietel versus Teleco

« Pax Vobiscum disait le prête, »

Le jeudi 29 avril 2010, la TELECO s’est éteinte officiellement après de longs séquelles vaguement supportés. Ce même jeudi l’effacement futur dans notre réalité de la CAMEP et du SNEP est mis en bande annonce par le directeur général de la CAMEP. Serait-ce de bonnes nouvelles ?

TELECO possédait 100% du marché de la téléphonie en Ayiti il y a près d’une décennie. Aujourd’hui, elle ne possède que 4% [du moins jusqu’au 28 avril 2010]. Son enterrement permet la naissance de natcom que possède la vietel corporation à 60%. Ainsi la BRH sort avec les 40% restant.

« Du moment où l’on a accepté de libéraliser le marché de la téléphonie en Ayiti, TELECO était condamné…. La privatisation de la TELECO devrait se faire avant la libéralisation du marché…. La modernisation de la TELECO s’est faite quatorze ans trop tard…. » a déclaré le gouverneur de la BRH, Charles CASTEL, dans son argumentaire.

La Direction Nationale d’Eau Potable et d’Assainissement(DINEPA) absorbera dans un avenir proche la totalité des fonctions de la CAMEP et du SNEP selon ce qu’a déclaré le directeur général de la CAMEP [je n’ai pas retenu son nom].

Je n’ai pas très bien compris pourquoi DINEPA fera une chose pareille. Il faut avouer que celui qui a fait l’annonce n’était pas clair dans ses explications. Toutefois, ai-je souri lorsque j’ai reçu la nouvelle. Je me suis peut-être un vent de renouveau souffle sur Ayiti !......peut-être ….il nous y croire ! »

Il ne serait pas bienséant pour que les autorités publiques nagent dans la confusion de se dire que moderniser c’est privatiser stricto sensu. Ce serait dommage !

La modernisation implique de l’innovation, de la création nouvelle pour être en phase avec le temps.

Il est donc trop tôt pour se dire que ce sont de bonnes nouvelles effectivement.

A cote de cela, mon souhait le plus cher, c’est une modernisation précipitée de l’EDH. Je suis de cette génération, d’hommes et de femmes, qui flirte continuellement avec le black-out et qui s’extasie chaque fois « que l’on donne le courant » …….

??

……J’aimerais bien perdre cette caractéristique.

Un dernier paragraphe dédié à tous mes amis conservateurs. Je voudrais vous dire que ce que vous conservez, on a dû un jour le créer. Pour que vous existiez en tant que conservateurs il a fallu porter à maturation les germes d’innovateurs et de créateurs. Vous avez votre rôle, les autres ont leur sien…. Pax vobiscum disait le prête !

Bétakon

Wednesday, June 9, 2010

From Madan-Kolo.blogspot.com

j'adore cet article, pour lire le tout allez au: www.madan-kolo.blogspot.com

Bétakon

"Tic des Polis: Politique du CONTRE
Nous avons toujours compris pourquoi il nous faut être contre ou plus précisément pourquoi nous faut-il pratiquer la politique du contre. C’est simple : nous savons toujours ce que nous ne voulons pas. Nous ne voulons pas de la drogue, de chef d’état irresponsable, d’hommes violents, de la dictature et de cerveaux lents. [Cette liste n’est pas exhaustive].
La politique du contre c’est l’habitude qui tire son origine dans l’envie soudaine, ponctuelle et récurrente de vouloir toujours s’opposer à tout, en même temps de ne pouvoir rien proposer en guise d’alternative effective........"

Monday, June 7, 2010

mon hymne

j'ai appris qu'il y avait huit milliards de points de vue et qu'il me fallait me positionner dans ce labyrinthe et attendre le bon moment pour avancer.

j'ai appris qu'il ne faut pas renier son origine et qu'elle était le meilleur remède contre toute vertige sociale.

ce blog est en quelque sorte mon hymne à la joie, ma mélodie secrète que je veux partager avec vous.

que la lumière soit!

Pax vobiscum
Bétakon

Elections - Ayiti 2010

Je n’ai pas besoin de la structure usaine( USAine) de Grands Electeurs. Le suffrage universel me suffit. A une seule condition :

-que mon peuple, entre autres les fils et filles de Madan Kolo apprennent à se responsabiliser et à prendre conscience qu’un peuple a toujours, je dis bien toujours ; le gouvernement qu’il mérite. Que mon peuple, fils et filles d’une même terre apprennent à vivre dans le présent, à cesser d’errer dans la passivité, fruits de nostalgies et d’erreurs du passé.

Nous n’avons ni Dessalines ni Louverture. Ils sont morts. Il n’y a que toi, moi et nous.

Le vote est un principe fondamental. Chaque individu responsable et majeur, par leur choix de vote , rend manifeste que tous sont nés libres et égaux. En Ayiti, le choix d’un candidat peut provenir d’un jugement désordonné ou d’émotions passagères, car 4 ans et demi plus tard, tout le monde est étonné du statu quo. Le pays va mal, tous se plaignent et je refuse d’écouter nos plaintes car je me pose la question suivante :

Qui a voté ? Ce n’est ni elle ni lui ni eux. C’est encore toi, moi ; c’est nous.

Pourquoi as-tu voté ? Pourquoi ai-je voté ? Pourquoi avons-nous voté ? C’est à ce niveau que se cache l’horreur de notre pourquoi et se dévoile, du même coup, son coté pervers.

Pour qui as-tu voté ?pour qui ai-je voté ? Pour qui avons-nous voté ? C’est une question intime et personnelle, je sais. Sur quoi était fondé ton jugement ou ton choix en tant que fils et fille responsable ? Avec tout le respect que je te dois, ne sois pas étonné si ta progéniture aura reproduit ton niveau de réflexion. On dit souvent : « tel père, tel fils ! » un autre phénomène est en train de se produire : « telle mère, tellefille ! » c’est la marche du temps.

Un jour quelqu’un m’a dit, avec une certaine cruauté : « tu es le vrai problème d’Ayiti ! » pour ajouter quelque temps après : ‘si tu changes ton fusil d’épaules tu pourras être la solution »

Cher(e) ami(e),pourquoi as-tu voté ? pour qui as-tu voté ? pourquoi as-tu voté celui que tu as voté ? étais-tu assuré de ton choix ?

les misères du monde ne finiront pas et le monde ne peut pas être parfait, je sais ! toutefois je ne veux plus accepter tes actes irresponsables. Il faut que tu saches que lorsque tu votes, tu mets en péril pendant au moins cinq ans la vie de mes frères et sœurs. Ils sont près de 9 millions.

Tu restes libre de tes choix comme je le suis des miens. Ce qui nous unit est plus fort que nos choix ; nous sommes fils et filles d’une même terre. Tes actes, quelles soient réfléchies ou non, ont une incidence directe sur mes frères et moi. Lorsque tu deviens égoïste et irresponsable comme un enfant de 4 ans, je deviens , dans la même proportion « non sentimentaliste» envers toi. Lorsque tu commences à perdre les valeurs de la communauté, je commence à douter de toi, de ton essence de fils d’Ayiti.

Tu racontes que tu te gourmes pour mon peuple. Je te rappelle que le peuple n’est ni t ton père-géniteur, ni ta mère-matrice, ni tes frères et sœurs co-sanguins du 1er ordre. Le peuple c’est ce petit commerçant de sachets d’eau, cette marchande de fruits et légumes, cet avocat reconnu, cet industriel, cet homme de lettres, cette paysanne illettrée, ce fils des Verrettes, cette fille de Laboule, ce garçon de cour, cette maitresse de maison, cette employée de bureau, ce patron, cette noire, ce métisse, cet handicapé, cette femme bien portante, ce paysan, cette fille de la ville, cette enfant légitime, cet enfant adultérin, cette miséreuse, ce riche.

Je suis désolé, tu n’es pas l’avenir du pays. Je ne le suis pas non plus. L’avenir du pays, c’est notre progéniture ! Nous sommes le présent d’Ayiti ; nos frères et sœurs, toi et moi. Tu as appris dès ton plus jeune âge à penser d’une certaine façon. Si ce n’est pas le cas, tu as subi une programmation à défaut. Il est temps de tout changer et de te dire : « mwen twò chè pou kòb ! » pour paraphraser R.I.P. Izy-One d’une part, « l’autre c’est moi ! » pour paraphraser Gad Elmaleh d’autre part.

Rappelle-toi ! ils sont près de 9 millions et ta responsabilité est grande à travers ton choix de vote. Tes frères et moi, fils et filles d’Ayiti sont prêts à te donner une seconde (donc la dernière) chance pour te ressaisir.

Bétakon